Sous-effectif partout,
Mais où sont les embauches ???
Selon les chiffres donnés par la direction au mois de janvier c’est autour de 60 postes vacants sur l’ELT, particulièrement sur les chantiers de Transilien.
La direction, normalement obligée de couvrir les postes par la réglementation, annonce avoir d’autres idées que les recrutements : geler les départs et réorganiser les chantiers pour supprimer des postes !
EMPLOIS
Et pourtant la direction annonce n’avoir prévue que 12 embauches jusque-là… en disant qu’elle en ferait peut être d’autres sans dire combien.
12 embauches pour 60 postes vacants, pas besoin d’être un expert en comptabilité pour voir que ça ne fait pas l’affaire ! Surtout que la direction prévoit au moins 70 départs (retraites, prises de postes suite à examens…) sur l’année.
REORGANISATIONS
Pour diminuer le nombre de postes vacants la direction préfère en supprimer. Les fermetures des guichets grande ligne de Conflans, Maisons Laffitte, Houilles,… en sont les tristes exemples. Dans leurs stratégies de destruction d’emplois, la Direction s’est servi de la création des EML pour supprimer des postes de journée.
DE L’ARGENT IL Y EN A !
Les dividendes versés à l’État (450 millions d’euros en trois ans), le crédit d’impôt compétitivité emploi (160 millions d’euros en 2014), le cumul des primes individuelles telles que la GIR et la Prime (100 millions d’euros) sont la preuve que l’argent existe. La SNCF a largement les moyens de faire les embauches, en priorité les CDD et Emplois d’Avenir afin de répondre à un service public de qualité.
A travers ses différents exemples, nous commençons à percevoir l’impact d’une réforme non financée par l’Etat. Les seuls financements prévus sont par la productivité, les suppressions d’emplois et le gel des salaires, pour finalité : LA MORT DU SERVICE PUBLIC SNCF.